Du marxiste au démocrate, le patriarche s’en est allé

Le vénéré président, Mathieu Kérékou



Il aura consacré une trentaine d'année au Bénin son pays. Depuis le  14 Octobre dernier, il a choisit de communiquer avec son peuple par le silence.

Le jeudi, 26 Octobre 1972, Kérékou faisait son entrée sur la scène politique béninoise.  Mais le nom du grand camarade a toujours été associé à la vie du Dahomey aujourd’hui Bénin et pour  bien de raisons. Le patriarche aura passé près de 29 ans au pouvoir, une performance qui n’a jamais été atteint au Bénin et qui ne sera jamais atteint temps que la loi fondamentale sera respectée.
Né vers 1933 dans l’une des régions pittoresque du Bénin, l’atacora et dans un village perdu de Toukountouna, Kouarfa. Son groupe socioculturel est « Ouao ». Après son initiation, kérékou prend le nom de baptême coutumier « Tchaa », un nom qui fait référence à un animal.
« Tchaa » comme par hasard signifie le « caméléon ». Kérékou incarne bien ce nom en témoigne la conduite de ses actions politiques. Pour kérékou, le caméléon ne fait pas de distinction.
Prudent, il l’est, hésitant il l’est également ; « On peut empêcher une rivière de couler mais on ne empêcher une langue de parler » disait kérékou.  Les intention de kérékou ne sont jamais dévoilées.
Ce 26 octobre 1972, Mathieu kérékou n’a été que l’homme providentiel puisqu’il n’était pas attendu pour être la vedette.
Il aura combattu l’impérialisme jusqu’à sa mort : « Pays pauvres du tiers monde égale fournisseurs de capitaux aux pays riches, Pays riches industriels égale fournisseurs de prêts à des taux élevés aux pays pauvres. Nous sommes dans un circuit ou un cercle infernal. Nous ne savons qui aide qui ! »



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