A l’écoute de la télévision Nationale aujourd’hui, on a
l’impression d’être dans un régime de parti unique ; ce qui facilite la
diffusion d’une information partisane. Pourtant plus de 200 partis politiques
existent officiellement au Bénin, mais ils sont quasiment absents du paysage
audiovisuel. Ils ne bénéficient des antennes de l’ORTB que pendant la campagne
électorale, au moment de leurs meetings et lors de leurs interventions dans les
débats de l’assemblée nationale.
En imposant une information partielle et partiale dans
l’audiovisuel, le pouvoir espère orienter les opinions et influencer les
comportements (…). La confiscation à laquelle nous assistons repose sur une
certitude de la part des gouvernants :la toute puissance des médias et des
méthodes de persuasion sur le public.
En outre, les média du service public se sont singularisés
par leur mutisme sur certains événements nationaux défavorables au pouvoir en
place comme les grèves, les manifestations et marches de protestation des
syndicats et des étudiants.
Et au pire des cas on envoie un « Con frère »
chantre du pouvoir pour la couverture médiatique et c’est ce à quoi nous avons
assisté lors de la marche de la plate forme de l’opposition de décembre 2014 « On a
prédit une déferlante, une mobilisation qu’aucune place ne s’aurait
contenir, pourtant la place de l’étoile rouge à avaler d’un trait les mobilisés
de la plate forme de l’opposition. De toute évidence, Cotonou n’a pas suivi
l’appel à manifester. Si les têtes d’affiche de la plate forme peuvent savourer
la fierté d’avoir pu se réunir tous, ils déglutinent l’amère saveur de n’avoir
pas pu obtenir ce qu’on qualifierait de marée humaine et pour se consoler, ils
se sont investi dans des dénonciations faisant porter au pouvoir la
responsabilité de tout ce qui ne va pas notamment, le retard dans
l’organisation des élections.
Omettant délibérément que c’est le parlement qui a mis sur pied le Cos LEPI et que c’est le même parlement qui au regard du retard mis dans la mise en place des instruments législatifs devant encadrer les élections à pris une loi dérogatoire pour proroger le mandat des élus locaux, reportant sine die les élections. Comme ils estiment immaculés, ils ont chargé et surchargé le président BONI YAYI, à leurs yeux le seul porteur des péchés d’Israël…, Le rassemblement de la place de l’étoile rouge est l’aboutissement de la marche lancée de la place Lénine de Cotonou. Les populations massées le long du parcours place Lénine, place de l’étoile rouge se sont ruées en spectateurs joyeux, heureuses de voir les gens que seul en de pareilles occasions permet de voir aller à pied. En temps normal, tous vautrés dans leurs véhicules climatisés les regarder à peine si non leurs jetaient des regards dédaigneux. Cette mobilisation, de l’aveu des organisateurs de la marche, vise à mettre la pression sur le gouvernement afin qu’il organise les élections municipale, communale et locale avant tout et les autres ensuite ; ils se sont relayés au podium pour l’exprimer. ». Des propos qui sont en déphasage avec les images. Comme le montre le reportage :
Omettant délibérément que c’est le parlement qui a mis sur pied le Cos LEPI et que c’est le même parlement qui au regard du retard mis dans la mise en place des instruments législatifs devant encadrer les élections à pris une loi dérogatoire pour proroger le mandat des élus locaux, reportant sine die les élections. Comme ils estiment immaculés, ils ont chargé et surchargé le président BONI YAYI, à leurs yeux le seul porteur des péchés d’Israël…, Le rassemblement de la place de l’étoile rouge est l’aboutissement de la marche lancée de la place Lénine de Cotonou. Les populations massées le long du parcours place Lénine, place de l’étoile rouge se sont ruées en spectateurs joyeux, heureuses de voir les gens que seul en de pareilles occasions permet de voir aller à pied. En temps normal, tous vautrés dans leurs véhicules climatisés les regarder à peine si non leurs jetaient des regards dédaigneux. Cette mobilisation, de l’aveu des organisateurs de la marche, vise à mettre la pression sur le gouvernement afin qu’il organise les élections municipale, communale et locale avant tout et les autres ensuite ; ils se sont relayés au podium pour l’exprimer. ». Des propos qui sont en déphasage avec les images. Comme le montre le reportage :
En effet, le statut d'établissement public à caractère administratif est un obstacle. Les journalistes, en raison de leur statut de fonctionnaire, s'exposent à des sanctions s'ils font preuve d'indépendance en franchissant l ligne éditoriale tacitement fixée par les autorités. Ce qui fait le lit de l'autocensure.
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