Lorsque vous décryptez le logos de la coalition, vous
constatez que c’est un cadenas fermé. Le trou du cadenas c’est le cauri et
celui qui incarne aujourd’hui ce symbole c’est Yayi Boni. Ce dernier a été installé par une autre
personne qui, jusqu’à présent détient la clé.
L’échec est aux portes de la coalition au pouvoir. La porte
du Bénin est restée fermer pour la coalition FCBE, RB, PRD et associés ;
malgré la grosse machine composée des grandes alliances politiques, malgré le
président Yayi et le 1er vice président de l’Assemblée Nationale, malgré
les 62 des 83 députés de ce pays, malgré les maires des plus grandes villes du
pays, malgré « le tout puissant ministre des finances » comme directeur
de campagne, malgré le soutien hyper actif du Chef de l’Etat et des 30
ministres de son gouvernement, malgré l’utilisation massive des moyens d’Etat
déployés sur le terrain, malgré tous les directeurs des sociétés d’Etat et de
tous les hauts placés de l’appareil d’Etat, Zinsou n’a dépassé Talon que d’à
peine 100 mille voix. Le « KO » a désormais changé de camp.
Une chose est certaine : tous les milliards du monde ne
réussiront pas à détourner le peuple de sa frénésie au changement.
Mes chers compatriotes, enfants du Bénin debout !
Les lègba ne veulent pas être assujettis au hamburger. les
gardiens du temple, les Vodouns ont dit non aux imposteurs, ils ont dit non aux
pilleurs de l’économie béninoise, les Vodouns ont dit non à la haine tribale,
ils ont dit non aux démons de la division.
les lègbas refusent d’avoir comme prêtes ceux qui ne peuvent
s’exprimer ni en fon, ni en yoruba, encore moins en dendi ou en bâtonnou , …
Au terme de la
déclaration de BABA WOULOU mettant en garde le vodoun et précisément la
divinité « To-lègba »(le fétiche tutélaire), les résultats issus du
scrutin de 06 Mars dernier témoignent du refus de To-lègba de manger des pommes
frites, du chawamar. Les fétiches refusent ainsi de laisser les filles et fils du
Bénin dans l’abîme des charlatans d’illusions.
Aussi, les To-lègbas refusent-ils d’être relégués au rang
d’une simple curiosité.
Nos religions endogènes restent toujours fortes puisqu’en se
référant au « TÔ-FA » (le fâ du pays) de l’année 2016, tout y est révélé.
Le peuple béninois ainsi que ces ancêtres BEHANZIN, TOFFA,
BIO GUERA, KABA sont plus que jamais débout.
« N’dé adjoba » (rien ne se passera).
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