En 2006 après les 10 ans de Kérékou-2
au pouvoir, la situation était presque pareille. Kérékou qui venait de finir
ses deux mandats dont le deuxième obtenu dans des conditions rocambolesques
après un match amical au deuxième tour en 2001 dont tout le monde se souvient
avec Bruno Amoussou, ne voulait pas lâcher le pouvoir. Pour cela, son ministre
des finances, Antoine Sèhlin, déclarait qu’il n’y avait pas d’argent pour
organiser les élections. Pour terroriser et faire pression sur le peuple,
Kérékou a fait revenir le général Martin Azonhiho comme ministre de la défense
; et tout ceci après avoir vainement tenté de modifier la Constitution.
La
mobilisation populaire a fait échouer les prétentions de Kérékou. Le peuple
était prêt à jeter son dévolu sur n’importe qui, pourvu que Kérékou s’en aille.
Voyant que ses chances de rester au pouvoir ne
pouvaient prospérer, Kérékou fila en sous-main Yayi Boni au peuple qui croyait
avoir trouvé celui qui allait le délivrer des maux dont il souffrait.
Après le changement, puis la refondation, Yayi
Boni est en train de finir ses 10 ans exactement comme Kérékou sinon pire avec
un pays sans dessus sans dessous.
Yayi, à
quelques jours de la fin de ses deux mandats vient de remanier son
gouvernement.
Les fidèles
des fidèles ont gagné le titre de Ministres d’Etat. Six infidèles ont été
remerciés purement et simplement. Soyons vigilants, car le renard n’a pas
encore dit son dernier mot. Plus que jamais, en avant pour la Rupture!
Commentaires
Enregistrer un commentaire