La Merveilleuse…



Portrait d’une femme kinésithérapeute


Sourire ravageur et voix claire, BONI Nadège Aurore Faoussath court tout le temps : entre la clinique Boni à Akpakpa où elle se donne à sa vocation de kinésithérapeute, le ministère des affaires étrangères où elle exerce comme traductrice puisqu’elle a étudié dans au Cuba, Nadège arrive malgré ses multiples préoccupations à garder un œil sur ses devoirs de mère de famille.
 Nadège transpire la santé et le bonheur, elle n’est jamais stressée : « Je vais faire mes courses, ensuite de passe voir ma mère mais avant je fais un tour au marché ».
Une kiné, cela ne court pas les rues au Bénin. Très engagée, Nadège est la seule femme kiné au bénin et l’une des rares femmes exerçant ce métier et ceux qui la cohabite en sont fières.
Pour le docteur Parfait AÏVODJI médecin de sports, dit avoir été impressionné de part la qualité de la formation  de Nadège, il faut qu’elle travaille pour encourager d’autres femmes à emprunter ce métier.
Le coach Edmé CODJO dira qu’elle est passionnée et qu’elle ne cesse de le surprendre de part sa promptitude et son temps de réaction face à telle ou telle lésion. Il dira qu’elle est sentimentale ce qui lui a valu le surnom « maman », attention si jamais vous tentez de vous en prendre à elle, vous aurez tout le monde sur le dos dira le coach Edmé CODJO.
Zéphirin DEGUENON, encadreur de clubs de football dira qu’elle arrive à rallier compétence et amour de son travail et qu’au moindre bobo, elle se sent mal dans sa peau et tout ce qui la préoccupe c’est comment faire pour que le joueur récupère.
Unanimement, les interviewés pensent qu’il est temps pour nos dirigeants que se soit au niveau étatique qu’au niveau du football d’investir dans la formation des kinés et surtout des kinés femmes.
Ses parents, fonctionnaires, l’ont poussée à faire des études de….. « J’étais à l’abri du besoin », dit-elle. Ses études primaires et secondaires terminées, la jeune Nadège quitte le Bénin pour le Cuba où elle décroche son diplôme de kinésithérapeute. L’idée de faire carrière à l’extérieur ne l’effleure pas si non qu’elle a eu plusieurs occasions. Une fois ses études terminées, elle retourne au pays où elle estime qu’il y a des opportunités. Après quelques stages dans des cabinets de soins, elle va transiter par les Écureuils juniors avant d’atterrir chez les cadets, où elle assiste le docteur Parfait AÏVODJI.
Nadège sait que les dirigeants de football ne vendraient pas chère sa peau, elle sait surtout qu’elle doit se battre pour s’imposer dans un monde où les femmes ne sont  pas considérée comme crédibles.
Nadège s’est qu’elle n’est pas aimée de tout le monde  mais elle préfère consacrer plus d’heures à sa passion que de deviser avec des voisins. « Le salamalec africain est merveilleux mais il faut d’abord que je m’affirme et c’est là mon combat ».


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