Plus de 9 milles milliards à investir,
près de quatre ans et demi du budget de l’Etat, base 2017, à mobiliser à partir
de nos propres efforts internes, à travers la coopération entre les partenaires
aux développements, des investisseurs privés nationaux et étrangers.
Mais un montant de mille milliard de francs CFA est déjà acquis
grâce aux partenaires.
Il existe une règle implicite pour un
réalisateur qui peut se définir comme « Ne dit pas, montre ». Cette
règle est d’autant plus importante qu’elle s’applique avant tout à la mise en
scène. Un des moyens de bien se rendre compte de l’efficacité d’une mise en
scène, c’est de visionner un film sans son et de voir si le ressenti face au
film est le même et surtout si la narration fonctionne malgré tout.
En tant que réalisateur, je délaisse les
paroles pour me concentrer sur le cadre et la mise en scène.
Si vous souhaitez retransmettre quelque
chose en particulier dans une scène, dans notre cas le rêve, mais prenons par
exemple la joie de rêver. Dans le cas de la joie, le monde paraîtra plus beau,
harmonieux, vous serez souriant, etc. … Convertir ça à l’image est alors
essentiel mais aussi naturel. Si le monde est plus beau, alors les couleurs
seront plus vives et plus agréables.
Monsieur Pascal Irénée KOUPAKI, Ministre
d’état, secrétaire général à la présidence de la république n’a-t-il pas
dit en parlant de la salle du peuple du palais de la république: « Je suis un peu un habitué de cette salle et
je ne reconnais pas cette salle. Elle a fondamentalement changée. Donc avec
notre génie, on peut transformer effectivement le Bénin, je vous remercie de
nous engager dans cette voie ».
Oui la salle du peuple a fondamentalement
changé, le design, la couleur, la disposition des chaises etc.
Tout a été minutieusement étudié pour nous
faire rêver. Oui nous pouvons rêver de voir notre pays le Bénin, qui depuis
quelques années est devenu un thriller, une intrigue en couleur où corruptions
et soupçons sont de mise, devenir un Bénin nouveau, un Bénin moderne.
Le PAG (Programme d’Action du
Gouvernement) est une aventure plutôt divertissante. Le scénario est basé sur trois
piliers à savoir :
Pilier
1 : Consolider la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance
Pilier 2 :
Engager la transformation structurelle de l’économie avec 77 réformes dans la
vie économique et sociale, mettre en œuvre près de 300 projets prioritaires, 45
projets phares ; qui sont des projets structurants,
Pilier
3 : Améliorer les conditions de vie des populations.
19 réformes
institutionnelles ;
09 secteurs (Tourisme, agriculture,
Infrastructures, Numérique, Electricité, Cadre de vie, Cité Internationale de
l’Innovation et du Savoir, Eau potable, Protection sociale).
A titre
d’illustration, on peut citer : La construction de l’aéroport de
Glodjigbé, un projet qui à trop duré dans le temps vivement que cela
démarre ; le contournement de Cotonou ; l’éradication du
délestage ; avec l’ambition de doubler la production nationale en
énergie ; l’accès universel à l’eau potable ; l’accès à l’internet
pour la grande majorité des citoyens ; 20.000 logements socio-
économiques ; la création de la citée internationale de l’innovation et du
savoir ; construction de plusieurs hôpitaux et laboratoires ; la construction de lycées techniques et
professionnels ; la mise en valeur enfin de la basse et moyenne vallée de
l’Ouémé ; la réalisation de grands projets touristiques dans l’Atacora,
l’Ouémé, Zou, Atlantique, Littoral ; la mise en place d’une protection
sociale pour les plus démunis etc.
Avec des
porteurs de croissance multiples : agriculture, tourisme, culture, cadre
de vie, développement durable, accès universel à l’eau potable et à l’énergie
électrique. Infrastructures routières, aéroportuaires, hospitalières,
scolaires, universitaires, secteur numérique, la justice, le sport, la défense
et la sécurité, la protection sociale, pour le renforcement du capital humain,
de la diplomatie de développement.
Un véritable
programme que le ministre d’Etat, Pascal Irénée KOUPAKI qualifie
de : « programme à 360
degrés », qui couvre tous les pans de l’économie du Bénin.
Sans occulter
la création d’emplois afin de donner du travail aux jeunes.
Si le dénouement peut se
laisser deviner, l’intrigue reste entière sur les questions du comment et du
pourquoi.
Dès les premières
scènes, le ton est annoncé : Caméra sur grue, en plan large un panoramique sur
un parterre d’invités bien disposés, qui sous un applaudissement nourrit
accueillent le personnage principal, le président de la république monsieur
Patrice Guillaume Athanase TALON, et nous voilà aussitôt plongés dans un discours
accrocheur avec des mots et des phrases comme : « J’ai aspiré aux
plus hautes fonctions de notre pays en raison de ma révolte contre notre
pauvreté collective…on dirait un polar. et pourtant, nous sommes loin d’un
roman policier.
Le décor planté, nous nous
retrouvons devant 4 panels, au cours desquels les 21 ministres du gouvernement
ont planché. Chacun d’eux a essayé d’expliquer son rôle et celui de son
ministère dans ce programme.
Chacun d’eux se pose en homme protecteur
vis à vis de ce programme: l’avocat par l’argumentaire
Il
y a une volonté ferme du président de voir le Bénin gagnant avec un total
engagement des ministres du gouvernement.
Pour le béninois lambda, témoin de ce
programme ambitieux, on se croirait devant la scène, où l’on assiste à la mort
d’une vieille république. Mais dans le même temps, on se remémorera aussitôt de
la naissance de la nouvelle république avec une autre façon de voir les choses,
de gérer la nation. Bref un autre type de leaders, engagés, patriotes.
Et très tôt, le ministre d’Etat, Pascal
Irénée KOUPAKI prévient : « Il
ne s’agit en rien d’un PAG du gouvernement mais de tout le peuple
béninois ».
Que faut– il maintenant pour réussir ce
programme ambitieux ? Il faut une forte mobilisation de l’ensemble des
acteurs que ce soit le secteur privé, la société civile, les élus, les
syndicats autour du succès du programme d’action du gouvernement.
Il faudra que tous, nous comprenions que
nous allons passer par des étapes de sacrifices, une étape où il faudra changer
les habitudes pré- établies, une étape où les réformes gêneront les intérêts
prédéfinis.
Pour terminer, j’ai envie de partager avec
vous ses quelques phrases d’une des chansons révolutionnaires : « …
retroussons les manches, plions les pantalons pour construire le Bénin… ».
Car il n’y a pas de raisons que notre pays
le Bénin avec ses terres d’opportunités aux multiples atouts, sa position
géographique stratégique, sa richesse patrimoine culturel et touristique, son
potentiel agricole important, le talent et le dynamisme de ses filles te fils
ne puisse rayonner !
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